Histoire Animale de la Prison

Recherches de l'artiste Arnaud Théval sur les présences animales dans les établissements pénitentiaires de la région Auergne-Rhône-Alpes (Maison d'arrêt de Lyon-Corbas, de La Talaudière à Saint-Étienne, de Chambéry, le centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, ceux de Villefranche-sur-Saône, Roanne ainsi que de la maison de centrale de Valence et l’établissement pour mineurs de Meyzieu). Photographies, textes, dessins, pièces sonores, installations pérennes et livre. Avec le soutien du ministère de la justice, DISP de Lyon, ministère de la culture, DRAC-ARA et de l’association Plateforme. En collaboration avec le Musée des Confluences, Lyon
Maison d'arrêt de Lyon-Corbas, de La Talaudière à Saint-Étienne, de Chambéry, centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, ceux de Villefranche-sur-Saône, Roanne ainsi que de la maison de centrale de Valence et l’établissement pour mineurs de Meyzieu.
69960 Corbas
69 - Rhône
Objectifs et mission
Dans le cadre d’une résidence artistique de 4 ans en milieu pénitentiaire (2022-2025), Arnaud Théval a souhaité interroger les présences animales dans les prisons, sous toutes leurs formes. Grâce au concours de tous les « habitants » des lieux, personnels, les personnes détenues et visiteurs au sens large, il a enquêté sur les traces de ces présences animales, qu’elles soient dessinées, écrites, imaginaires ou réellement présentes (animaux domestiques, médiations animales ou animaux « clandestins »). En s’interrogeant sur ces récits de co-présence du vivant dans nos prisons, c’est plus largement une réflexion sur l’enfermement et les liens entre les hommes qui se nouent, se tissent ou s’inventent grâce à eux.
Histoire Animale de la prison
Installations pérennes dans neuf établissements pénitentiaire de la DISP de Lyon Centre pénitentiaire de Villefranche-sur-Saône, Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon, Centre de formation de la disp de Lyon, Centre de détention de Roanne, Maison d’arrêt de Lyon-Corbas, Maison d’arrêt de LA Talaudière (Saint-Étienne), Centre de détention de Bourg-en-Bresse, Maison d’arrêt de Chambéry. Avec le soutien du ministère de la justice, DISP de Lyon, ministère de la culture, DRAC-ARA et de l’association Plateforme. En collaboration avec le Musée des Confluences, Lyon.
Partout l’animal se faufile, des écussons des agents de l’institution pénitentiaire aux dessins gravés sur les murs des cellules ou des cours de promenades jusqu’aux créations dans les ateliers d’art plastiques. D’une image sur un mur à un tatouage, il s’immisce, s’infiltre de façon inattendue dans la vie des lieux. Peut-être qu’ici des animaux sont cachés dans les recoins de l’architecture ? Et qu’à la faveur de la nuit, à l’ombre des bâtiments ils bougent masqués par l’obscurité. Qu’à la faveur d’un rêve, ils apparaissent. De quels imaginaires sont-ils le fruit ? Les « habitants » de la prison rêvent-ils de ces animaux, de leurs présences ? Leurs voyages immobiles ne finissent-ils pas par faire exister des cohabitations inattendues ?